Le spectateur est invité à vérifier… mais n'a aucun moyen de le faire
Les spectateurs sont invités à vérifier à quelle catégorie de public s'adresse l'œuvre qu'ils sont sur le point de visionner.
Vous avez certainement souvent lu cette phrase — ou quelque chose d'approchant puisque je la retranscris ici de mémoire — qui est projetée en plein écran avant le début de chaque film. Son affichage relève probablement d'une obligation légale, qui relève d'une bonne intention, mais ne sert malheureusement à rien.
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Enquête sur le stationnement des vélos dans quelques parkings publics
Suite à ma très mauvaise expérience au parking Méditerranée - Gare de Lyon, j'ai effectué une petite enquête sur le stationnement des vélos dans les parkings publics des grandes gares parisiennes. Ce n'est pas tout à fait fini, et il me reste encore à aller constater sur place la situation dans quelques gares et parkings.
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Et voilà, c'est arrivé
(un auteur critique le concept de bibliothèque de prêts)
Il y a six mois, j'écrivais un court article présentant deux questions simples comme piste de réflexion sur l'intérêt de la clique des majors et des sociétés de gestion de droit d'auteur dans le contexte actuel de guerre entre le public et l'industrie du divertissement de masse :
- Les bibliothèques de prêt sont-elles bonnes pour la culture ?
- Si elles n'existaient pas et qu'ont proposait de les créer, comment la clique du droit d'auteur réagirait-elle ?
Eh bien, c'est finalement arrivé : l'auteur Terry Deary vient de critiquer ouvertement le concept de bibliothèques de prêts, qu'il accuse de « trancher la gorge [des auteurs] et de les détrousser », et qu'il rend responsable de la fermeture de librairies.
Du droit des auteurs morts
La récente affaire Hemmingway de Gallimard publie.net est l'occasion de réfléchir au système actuel de droit d'auteur.
Le droit d'auteur définit des droit “patrimoniaux” sur les œuvres de l'esprit, c'est à dire un monopole de l'auteur et de ses ayant-droits sur l'exploitation des œuvres. En clair, seul l'auteur d'une œuvre et ceux qu'il autorise sont autorisés à l'exploiter de quelque façon que ce soit. Ce monopole s'étend de la création de l'œuvre jusqu'à soixante-dix ans après la mort de l'auteur, après quoi l'œuvre s'élève enfin dans le domaine public et peut alors être utilisée librement.