Et voilà, c'est arrivé
(un auteur critique le concept de bibliothèque de prêts)
Il y a six mois, j'écrivais un court article présentant deux questions simples comme piste de réflexion sur l'intérêt de la clique des majors et des sociétés de gestion de droit d'auteur dans le contexte actuel de guerre entre le public et l'industrie du divertissement de masse :
- Les bibliothèques de prêt sont-elles bonnes pour la culture ?
- Si elles n'existaient pas et qu'ont proposait de les créer, comment la clique du droit d'auteur réagirait-elle ?
Eh bien, c'est finalement arrivé : l'auteur Terry Deary vient de critiquer ouvertement le concept de bibliothèques de prêts, qu'il accuse de « trancher la gorge [des auteurs] et de les détrousser », et qu'il rend responsable de la fermeture de librairies.
La mairie de Paris se livre à la contrefaçon !
Il y a en ce moment un chantier dans Paris : la remise en double sens des grands boulevards. La mairie a publié récemment un article indiquant l'avancement de ce projet.
Des clefs USB datalove pour réformer le droit d'auteur
La Quadrature du Net est un groupe européen créé pour défendre les droits et les libertés des citoyens sur Internet contre les attaques permanentes de l'industrie du divertissement de masse, comme par exemple le récent ACTA. La récente victoire citoyenne contre ces monstres est une bonne occasion pour prendre l'initiative et d'appeler à une réforme du système de droit d'auteur, qui est inadapté à l'omniprésence des systèmes basés sur la copie.
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Des bibliothèques publiques
Vous connaissez les bibliothèques publiques de prêt, qui permettent aux usagers d'emprunter des livres, de la musique et des flims. Vu l'évolution actuelle de tout ce qui entoure le droit d'auteur, j'ai récemment pensé à ces deux questions à ce sujet :
- Les bibliothèques de prêt sont-elles une bonne chose pour la Culture¹ ?
- Si ces établissements n'existaient pas et que quelqu'un — rêvons un peu, disons un ministre de la Culture — émettait cette idée, les sociétés de gestion de droits d'auteur, les majors et toute leur clique — les moines copistes de DVD — accepteraient-ils ce projet ?
Je vous laisse deviner la question bonus en guise de conclusion…
Du droit des auteurs morts
La récente affaire Hemmingway de Gallimard publie.net est l'occasion de réfléchir au système actuel de droit d'auteur.
Le droit d'auteur définit des droit “patrimoniaux” sur les œuvres de l'esprit, c'est à dire un monopole de l'auteur et de ses ayant-droits sur l'exploitation des œuvres. En clair, seul l'auteur d'une œuvre et ceux qu'il autorise sont autorisés à l'exploiter de quelque façon que ce soit. Ce monopole s'étend de la création de l'œuvre jusqu'à soixante-dix ans après la mort de l'auteur, après quoi l'œuvre s'élève enfin dans le domaine public et peut alors être utilisée librement.