(un auteur critique le concept de bibliothèque de prêts)
Il y a six mois, j'écrivais un court article présentant deux questions simples comme piste de réflexion sur l'intérêt de la clique des majors et des sociétés de gestion de droit d'auteur dans le contexte actuel de guerre entre le public et l'industrie du divertissement de masse :
- Les bibliothèques de prêt sont-elles bonnes pour la culture ?
- Si elles n'existaient pas et qu'ont proposait de les créer, comment la clique du droit d'auteur réagirait-elle ?
Eh bien, c'est finalement arrivé : l'auteur Terry Deary vient de critiquer ouvertement le concept de bibliothèques de prêts, qu'il accuse de « trancher la gorge [des auteurs] et de les détrousser », et qu'il rend responsable de la fermeture de librairies.
Il s'agit certes d'un auteur très particulier, à l'opinion corrompue par le succès et l'argent et manifestement connu pour défendre des idées scandaleuses, mais je me serais plutôt attendu à ce genre de critique de la part de représentants de parasites dépassés tels que les « moines copistes de DVD ».
Bref, cet avis me semble une bonne occasion d'apporter une conclusion à cette réflexion : cet auteur, ainsi que les représentants de sociétés qui pourraient avoir le même avis, participe certes à la culture par son travail, mais son avis, ses propositions honteuses en matière d'affaires culturelles, sont nuisibles et ne doivent pas être suivis par les responsables politiques.
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friday 15 february 2013 à 20:15 qu'importe said : #1