Vous êtes ici…
Vous connaissez les pastilles « vous êtes ici » des plans de quartier ou de magasins ? De grâce, si par hasard vous êtes amené à réaliser un tel plan, ne faites pas ça :
Mais ça :
C'est idiot, mais un tel plan, ça ne sert pas à savoir où on est. Ça sert à savoir comment aller là où on veut aller. Certes, pour cela il faut savoir où on se trouve, mais ce n'est absolument pas suffisant : il faut également savoir dans quel sens on est dirigé. Sans cette information, on est réduit à chercher des repères autour de soi, voire à essayer différentes directions pour voir à quoi ça ressemble de chaque côté, ce qui est une belle perte de temps.
Bref, « vous êtes ici », c'est mal, c'est le mal. « Vous êtes ici, et vous regardez vers là », c'est bien ! Il n'est pas forcément nécessaire d'écrire « et vous regardez vers là », une simple flèche devrait suffire. Vous pouvez aussi orienter tout le plan pour que le haut corresponde à l'orientation du lecteur, mais ce n'est pas forcément facile à faire.
Paris 2024 : non merci
À Londres, les jeux olympiques ont été l'occasion d'une monstrueuse répression sur la base du droit d'auteur, du droit des marques et autres cochoncetés juridiques. Par exemple :
- une milice privée a été mise en place pour « protéger » les droits des sponsors et des partenaires ;
- la pression juridique sur les mots désignant les jeux olympiques est telle que des journaux en sont réduits à s'auto-censurer et à user de périphrases pour désigner cet événement ;
- des hôtels, des cafés existants dont le nom ressemblait au mot « olympique » ont été contraints à changer de nom ;
- de petits commerçants ont été obligés de retirer de leur vitrine des présentations de pains, de saucisses et de fleurs inspirées des anneaux olympiques ;
- une vieille dame a été inquiétée pour avoir tricoté un chandail aux anneaux olympiques pour une vente de charité ;
- les spectateurs avaient interdiction de porter des tee-shirts Nike parce qu'ils ne sont pas sponsors officiels ;
- les diffusions d'extraits des épreuves ont été censurées à tout va, même pour des durées d'enregistrement qui devraient être couvertes par le droit à la citation.
Dans un genre un peu différent, une autre joyeuseté : l'armée prévoyait de placer des batteries de missiles sol-air sur les toits des immeubles pour défendre les jeux…
Paris 2024 ?
Le président Hollande a indiqué récemment qu'il envisageait l'idée de présenter Paris comme ville candidate pour les jeux olympiques 2024. Cet événement s'éloigne de plus en plus de son but de coopération, d'esprit sportif ou d'autres valeurs chouettes pour se transformer en une sorte de monstrueuse foire commerciale ; alors qu'il sert en plus à établir une répression éhontée au profit d'organisations privées, au point de rappeler les idées du monstre ACTA, il serait regrettable que la France s'abaisse à héberger à grands frais les Saloperies 2024…
Rien n'est prêt pour le moment, cette candidature n'est qu'un hypothèse, mais il faut rester vigilants, afin d'être prêts à lutter contre ce projet dès son commencement.
Des bibliothèques publiques
Vous connaissez les bibliothèques publiques de prêt, qui permettent aux usagers d'emprunter des livres, de la musique et des flims. Vu l'évolution actuelle de tout ce qui entoure le droit d'auteur, j'ai récemment pensé à ces deux questions à ce sujet :
- Les bibliothèques de prêt sont-elles une bonne chose pour la Culture¹ ?
- Si ces établissements n'existaient pas et que quelqu'un — rêvons un peu, disons un ministre de la Culture — émettait cette idée, les sociétés de gestion de droits d'auteur, les majors et toute leur clique — les moines copistes de DVD — accepteraient-ils ce projet ?
Je vous laisse deviner la question bonus en guise de conclusion…
FDN² propose de donner à WikiLeaks
Inutile de présenter WikiLeaks ; cette association s'est retrouvée en difficultés suite au blocage arbitraire par Visa et Mastercard de ses moyens de recevoir des dons. Ces sociétés privées ont pu, de leur propre chef et sans être inquiétées, condamner à la mort financière une personne morale qui ne leur revenait pas. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais ça me rappelle vaguement les incarcérations arbitraires de l'Ancien régime.
<ma vie>Baladeur Sandisk Sansa Clip Zip : des standards et du libre…
Pour ceux qui auraient à faire un choix similaire, après avoir étudié les différents modèles disponibles, je viens d'acheter un baladeur Sansa Clip Zip de chez Sandisk. Ce baladeur était le seul modèle répondant à tous mes critères de client averti, à savoir :
- Vorbis
- l'essentiel de ma discothèque est dans ce format libre, également appelé « Ogg » par métonymie.
- M3U ou équivalent
- pour pouvoir utiliser les listes de lecture de mes ordinateurs.
- Micro-USB
- les câbles propriétaires, c'est tellement XXe siècle…
Et en guise de bonus :
- Micro-SD
- Baladeur rempli à ras bord, on en rachète un nouveau ? Non, on étend !
- Rockbox
- Un logiciel alternatif libre qui fait tout ce dont vous pourrez jamais rêver.
Bref, un petit appareil à conseiller à tous les gens qui se soucient de standard, de pérennité, de liberté et de puissance.</ma vie>