Pour des cartes restaurant anonymes
Contexte
Dans les années 2000, la RATP et la SNCF on progressivement imposé le remplacement des tickets de papier anonymes par des cartes à puce nommées Navigo, pour les utilisateurs d'abonnements. Le problème, c'est que ces cartes à puces étaient nominatives, et que dans un pays libre, « aller et venir librement, anonymement, est l’une des libertés fondamentales. » La CNIL a donc imposé la création d'une carte Navigo anonyme.
L'histoire bégaie un peu. Dans les années qui viennent, sous la pression de l'État, les opérateurs de titres restaurant vont progressivement imposer le remplacement des titres de papier anonymes par des cartes à puce, qui permettent un plus grand contrôle des usages, afin d'en limiter les utilisations détournées. Le problème, c'est que ces cartes à puce sont nominatives, et que dans un pays libre, se nourrir, et plus généralement consommer librement, anonymement, est l'une des libertés fondamentales. La CNIL devrait donc imposer la création de cartes restaurant anonymes.
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